jeudi 1 septembre 2011

Delirium (Tome 1), Lauren OLIVER




Delirium
Lauren Oliver
452 pages
  Présentation de l'éditeur :

Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique de quitter ses certitudes…
« Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge. »

Mon avis :

  Cela faisait longtemps que je voulais lire ce livre. Et je n'ai pas été déçue. Lauren Oliver nous offre avec Delirium une nouvelle saga dystopique poignante.

  Je l'avoue, j'ai trouvé l'histoire a mis du temps avant de réellement accélérer. Mais les aventures de Lena et d'Alex finissent par nous envoûter et nous tenir en haleine. La fin de ce premier opus est saisissante, mais j'aurais quand même aller un peu plus loin dans l'intrigue.

  En lisant j'ai beaucoup pensé à la saga Hunger Games, que j'ai lue il y a un bout de temps et qui est également une saga dystopique. Nous sommes dans un monde à la fois proche mais aussi éloigné du nôtre (même si la notion d'éloignement est plus importante dans Hunger Games).
Nous sommes aux États-Unis, à Portland plus exactement. Les frontières du pays sont fermées. Personne n'entre, ni ne sort. L'amour, ou l'amor deliria nevrosa, est considéré comme une maladie contre laquelle un remède, le Prorocole, a été élaboré et toute personne majeure doit le subir. S'il y a des personnes qui s'opposent au Protocole et au régime, elles sont considérées comme Sympathisantes et peuvent être emprisonnées dans les Cryptes, si elles n'arrivent pas à s'échapper dans la Nature.
Après son Protocole, une personne est "appariée" avec une autre d'un statut social équivalent, et sa vie sera totalement régentée (on décide pour elle du nombre d'enfants qu'elle va avoir), et sa vie d'avant sera presque oubliée, comme si elle n'avait jamais eu lieu.

  Lena (diminutif de Magdalena) a 17 ans et va bientôt subir le Protocole. Elle est impatiente et compte même les jours la séparant de son dix-huitième anniversaire, jusqu'à ce qu'elle rencontre Alex...

  Au début de l'intrigue, on a envie de secouer Lena pour qu'elle ouvre les yeux sur le monde dans lequel elle vit, c'est ce qu'essaie de faire Hana, sa meilleure amie, d'ailleurs. Mais c'est un jeune homme, Alex, qui y parviendra... Mais en même temps, on peut comprendre sa naïveté vu qu'elle a toujours vécu dans la croyance que la maladie d'amour était mortelle.

  J'ai bien aimé le style de Lauren Oliver, plein de métaphores. Elle nous décrit superbement la romance qui s'installe entre Alex et Lena.

  Pour conclure, j'attends avec impatience la sortie du second tome, Pandemonium, au premier trimeste 2012.

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